Inde du nord et Népal

C'est notre dernier jour et c'est la Holi, la fête des couleurs, tout le monde se jette de l'eau et des poudres de toutes les couleurs, les touristes sont particulièrement visés, nous essayons d'y échapper car ces couleurs en particulier le turquoise, ne partent pas facilement, il faut environ 1 semaine et nous ne voudrions pas rentrer en France et vous retrouver déguisés en Avatar.

Notre grand voyage se termine au Népal, un pays pauvre sans ressource importante, qui sort d'une guerre civile longue, une multitude d'ethnies, de castes, de langues, de religions mais un peuple très attachant, souriant, fataliste, percevant du divin partout, d'ailleurs comme en Inde leur monde est dominé par la prière, les rituels, les dieux étant considérés comme des êtres vivants à qui on donne à manger (ce qui explique la présence des singes à proximité des temples).

Ce pays facile à visiter en indépendant nous a beaucoup plu et sans aucune restriction comme nous avons pu en avoir en Inde. Nous avons beaucoup appris de ces 2 pays mais maintenant il nous tarde de rentrer et de vous retrouver à Bordeaux mardi prochain, dans les Pyrénées le week end suivant ou plus tard avec le beau temps.

Nous vous remercions de nous avoir suivi, d'avoir partagé nos émotions et de nous avoir donné de vos nouvelles. A très bientôt.

Comme prévu nous avons alterner les petits villages perdus dans les collines et les anciennes capitales des royaumes de la vallée.

• Nuwakot : un petit bout du monde difficile d'accès, à l'aller un bus bondé où nous avons évité de justesse de grimper sur le toit, au retour notre chauffeur se préparait sans doute à un rallye de montagne, mais le village valait bien cet effort, un joyau qui nous a fait remonter le temps, tout semblait vivre au ralenti et nous logions dans un gîte plein de charme, une vieille maison Newar aménagée avec un goût parfait dans un jardin superbe, un point de vue sur la vallée de la Trisuli et une cuisine délicieuse, un havre de sérénité, notre coup de cœur au Népal.

• Patan : une ancienne capitale, aujourd'hui un faubourg de Katmandou. Un des plus bel ensemble de temples et de palais du pays. Les monuments les plus emblématiques se concentrent autour de Durbar Square, mais comme d'habitude nous nous sommes perdus dans la ville pour en prendre son pouls.

• Une petite randonnée qui nous a fait passer d'un temple Hindou ( Gobarna Mahedev) célèbre pour ses sculptures en pierre datant de plus de 1000 ans, une véritable anthologie de la mythologie hindoue, à un monastère bouddhiste Tibétain, celui de Kopan, certainement le meilleur endroit de l'Himalaya pour étudier les bases du bouddhisme tibétain et de la méditation, enfin nous avons terminé par le merveilleux stupa de Bodhnath classé au patrimoine de l'humanité, ce monument plein de grâce respecte des proportions symboliques rappelant la voie de Bouddha vers l'Illumination, il y a ici beaucoup de Tibétains réfugiés depuis l'annexion du Tibet par la Chine et le soir les moines en robe bordeaux mais aussi des étudiants étrangers tournent autour du stupa en faisant tourner leur moulin à prières et en répétant le mantra om mani padme hum(gloire au joyau du lotus).

• Nagarkot, un village à 2200 mètres où l'on a pu contempler l'Himalaya depuis le balcon de notre chambre et même depuis notre lit au coucher et au lever du soleil. Nous avions une vue panoramique sur la chaîne, du Langtang à l'Everest, splendide. De là nous avons rejoint à pied un autre temple, celui de Changu Narayan classé au patrimoine de l'Unesco, superbe d'autant plus que nous étions seuls pour l'admirer.

• Bhaktapur, la dernière ville ancienne capitale état de la vallée de Katmandou, une ville certainement aussi belle que Patan et Katmandou, mais nous commençons à saturer des temples, ceux qui ont résisté au grand tremblement de terre de 1934 sans doute grâce à leurs sculptures érotiques sont pourtant superbes !!!

Nous voilà dans la capitale du Népal à 1330 mètres , certes bruyante, polluée, poussiéreuse mais on s'attendait à pire, peut être sommes nous vaccinés après l'Inde. Nous logeons, par hasard dans un repère de Français, le propriétaire de la guest house est un Français marié à une Népalaise.

Nous avons commencé la visite par le quartier touristique pour faire les dernières emplettes (les dernières pas sûr), puis ce fut le tour du Durbar Square, le cœur historique de la ville.

Nous tombons sur une cérémonie étonnante, le mariage avec le dieu Shiva de petites filles de 5 ans, parées comme de véritables mariées en rouge, maquillées, couvertes de bijoux. Le mariage se dissout automatiquement à leur puberté.

Dans la foulée nous allons guetter l'apparition à 12 Heures de la Kumari, la déesse vivante de Katmandou incarnation de Durga, une petite fille entre 3ans et la puberté qui doit présenter 32 signes distinctifs (couleur des yeux, forme des dents, voix, horoscope, etc..) et qui garde son sang froid lors d'une cérémonie effrayante.

Ensuite nous admirons les monuments qui datent majoritairement des XVII et XVIII xième siècles, les sculptures dans le bois et dans la pierre réalisées par des artistes Newar sont de toute beauté, les temples ont presque tous la forme de pagode, c'est un architecte Newar qui a lancé cette mode adoptée dans toute l'Asie de l'est y compris la Chine. Nous passons des heures autour de la place, nous en observons l'animation depuis les gradins du temple de Maju Deval qui accueillaient les hippies à la grande époque avant que le Népal ne bloque la délivrance des visas dans les années 80, il faut dire que, malgré la grande tolérance des Népalais, les débordements étaient fréquents et choquaient ce peuple pudique et religieux. Nous parcourons les petites ruelles de la vieille ville, nous passons de cours en cours, nous nous perdons et nous découvrons chaque fois des temples Hindous ou Bouddhistes ( il y a beaucoup d'interférences entre les deux religions avec en plus un soupçon de chamanisme).

Après tous ces temples, il nous faut faire une petite pause dans le jardin des rêves, loin du bruit parmi les fleurs, c'est le printemps, tout explose, il fait 25 degrés la journée au soleil mais 5 la nuit.

Nous ne pouvons pas terminer ce message sans vous parler du stupa de Swayambhunath ou plus simplement temple des singes, il y en a beaucoup et nous n'avons pas intérêt à avoir quelque chose de comestible dans les mains. C'est un des fleurons de Katmandou avec son dôme blanchi à la chaux symbole de la terre, sa flèche dorée à 13 niveaux, les étapes que l'homme doit franchir pour atteindre le Nirvana. De chaque côté, aux quatre points cardinaux, Bouddha nous regarde, de ses trois yeux, le passé, le présent et le futur, le signe en forme de point d'interrogation entre les deux yeux est le chiffre 1 en Népalais, 1 comme le symbole de l'unité de la vie.

Après Katmandou, nous allons explorer la vallée en essayant d'alterner les villes historiques et les campagnes.

Merci pour tous vos messages, nous les attendons avec impatience, le retour approche et nous sentons l'odeur du bercail.

Le père Noël a enfin livré le cadeau de Fabrice, le survol de l'Himalaya. Voir ces hauts sommets en particulier l'Everest émergeant dans un ciel tout bleu, quel spectacle époustouflant, tout simplement magique, Fabrice n'en revenait pas de voir tous ces 6000, 7000, 8000 mythiques.

Nous vous invitons maintenant à faire le voyage avec nous.

NAMASTE, littéralement nous saluons la divinité qui est en vous.

 Avant de rejoindre Katmandou, nous prenons le temps de visiter deux petits villages historiques, haut perchés à 1100 mètres :

•  Bandipur, un voyage dans le passé Newar du XVIII ième siècle sur la route marchande entre le Tibet et l'Inde, de belles maisons traditionnelles, quelques temples bien décorés, une superbe bibliothèque, des restaurants avec des tables en terrasse comme chez nous, des habitants souriants répondant à tous nos Namaste, pas de voiture, un patchwork de rizières en terrasses, une vue époustouflante sur l'Himalaya. Quel plaisir de prolonger notre visite par une randonnée pour rejoindre Ramkot, un village Magar isolé, en 5 heures de marche dans les montagnes de Bandipur, ici les habitants les appellent des collines, pas Marie Hélène qui comprend que les Anglais n'aient pas colonisé le Népal car ils jugeaient le relief impossible.

• Gorkha difficile à atteindre depuis Bandipur, 3 bus locaux, le dernier pire qu'au Guatémala, Fabrice avait 2 enfants sur les genoux et Marie Hélène, 2 vieillards, un homme et une femme, du jamais vu, inquiétant en terme de sécurité. Gorkha est célèbre pour être le lieu de naissance du premier roi de la dynastie des Shahs qui unifia le Népal, cette dynastie s'est maintenue au pouvoir jusqu'en 2008. De cette période, le XVIII ième siècle, il reste un palais, temple, forteresse, un superbe exemple d'architecture Newar mais peu entretenue, (nous marchons dans de sang des animaux sacrifiés) et accessible après une montée éprouvante, 1500 marches..... Ce village est loin d'avoir le charme de Bandipur.

 Demain nous rejoignons Katmandou et sa vallée où nous resterons jusqu'à notre départ pour la France. Il nous tarde de vous retrouver avec une pensée particulière pour tous nos petits qui nous manquent.

Après l'art il était temps de revenir à la nature. Fabrice était en manque de grands espaces, nous avons donc passé une semaine à Pokhara, ville touristique mais tranquille au bord du lac Phewa Tal et dominée par les pics de l'Himalaya, les Annapurnas, le Macchapuchhre, l'Hiunchuli.

A nous:

• La descente en rafting de la Seti Khola, 2 jours et une nuit sous tente en bordure de rivière, de très bonnes sensations dans un environnement préservé, le tout accompagné d'un pilote habile dans les rapides et de 2 cuisiniers, porteurs, sauveteurs cherchant à nous faire plaisir, nous avons même eu des frites pour la première fois de notre voyage.

• Retour à Pokhara sous la pluie, une journée d'emplettes et quand même la montée à la Pagode de la Paix ( la même réalisation qu'à Lumbini par le même ordre Bouddhiste Japonnais), malheureusement les Annapurnas étaient dans les nuages, grosse déception pour Fabrice qui a suffisamment prié Ganesh car le lendemain à 6H30, il a pu admirer la chaîne Himalayenne depuis le toit de l'hôtel.

• Trekking de 3 jours à Panchasse, il fait beau, le paysage est somptueux, nous passons d'une vallée à l'autre, il n'y a aucun plat dans ce pays, à travers les rizières, les forêts ( il y a même des tigres),les petits villages, les points de vue sur les montagnes majestueuses pour arriver à Panchasse Village, un col, quelques maisons, dix habitants, une vue à couper le souffle. Nous logeons chez 3 sœurs indépendantes, Didi, Tiza et Maya, des Gunrung, une ethnie aux traits mongols réputée pour sa force (l'ethnie qui fournit les fameux Gurkhas recrutés de nos jours encore par les Anglais). Nous mangeons autour du feu qui a cuit notre repas, le fameux et sempiternel daal bhaat , riz, soupe de lentilles et curry de légumes, tout est produit sur place, même le beurre de buffle, l'huile de moutarde. Nous sommes un peu enfumés mais quel plaisir d'être au plus près des Népalais. Les 3 sœurs parlent un peu Anglais ainsi que le guide , nous pouvons échanger sur tout, la religion(les Bouddhistes et les Hindous cohabitent sans aucune difficulté mais il leur est impossible de se marier entre eux), de la politique, du départ des Maoïstes, de la condition de la femme, des rapports avec l'Inde. Fabrice a l'honneur de goûter leur vin maison fait avec du millet, aucune concurrence pour Guillaume. Le soir nous avons droit à un gros orage de grêle, il pleut toute la nuit et il fait bien froid dans notre chambre ouverte aux quatre vents, nous gardons notre bonnet, nos chaussettes et même nos vêtements du Québec. Et c'est de la pluie tout le lendemain, Fabrice était même prêt à faire un cours de Yoga; pour compenser Tiza nous a fait des crêpes à la farine de millet, délicieuses, nous avons bu de thé au gingembre toute la journée. Le dernier jour de trek, le temps est clair, les montagnes découvertes, Fabrice part à 6H30 pour escalader les pics avoisinants, puis après un petit déjeuner de riz grillé sucré nous redescendons vers la vallée, une descente abrupte particulièrement douloureuse pour les genoux de Marie Hélène.

Un superbe trek, loin des sentiers battus car non décrit dans les guides, à recommander sans hésitation avec bien évidemment un hébergement chez les 3 sœurs de Panchasse village. Et Marie Hélène peut dire le bon mot de Christian Cherasse : «le trek c'est fait».

PS: Marie Hélène vous préparera un daal baath mais pas tout de suite, il nous faudra faire une pause culinaire.

Tansen est un village à flanc de montagne, loin des touristes, l'ambiance est médiévale, les rues abruptes sont escarpées ce qui empêche la circulation des voitures, elles sont bordées d' anciennes maisons Newar en bois avec de superbes fenêtres sculptées . C'est calme, reposant, le soleil est là, les habitants gentils, nous aimons beaucoup. Nous logeons chez une famille vraiment accueillante, nous mangeons avec eux, c'est une superbe expérience. Nous sommes dans les hauteurs du village et la vue depuis la terrasse est sublime, le matin alors que la brume n'est pas encore levée, nous avons l'impression d'être au dessus d'un lac blanc. Nous avons assisté à un mariage Népalais très codifié, que les mariés et les invités étaient beaux dans leurs vêtements traditionnels, rouges pour les femmes. En grimpant sur un sommet avoisinant, il faut s'y habituer, nous avons aperçu pour la première fois la chaîne de l'Himalaya, les sommets des Annapurnas, Fabrice était particulièrement ému et ce n'est pas fini.

 Ouf ! nous y voilà après une journée de bus sur une route défoncée, des règles de conduite inexistantes, des véhicules sans lumière la nuit tombée, des camions arrêtés n'importe où et un passage de frontière facile mais de nuit avec donc l'obligation de trouver un hôtel dans un village poussiéreux très peu hospitalier, résultat une chambre lugubre.

Heureusement, depuis tout est plus facile en grande partie grâce à la gentillesse des Népalais.

Nous sommes dans le Teraï, la plaine entre l'Inde et l'Himalaya, premier arrêt à Lumbini, lieu de naissance de Bouddha en 563 avant JC, c'était l'Inde à cette époque, c'est aujourd'hui un site majeur qui attire les bouddhistes du monde entier, nous avons d'ailleurs passé 2 jours avec un moine Canadien du Québec. Une foule de moines et de pèlerins se regroupent autour d'un énorme arbre orné de drapeaux de prières à côté du lieu où la reine Maya Devi donna naissance à Siddhartha Gautama qui deviendra Bouddha (l'éveillé) après avoir passé ses 29 premières années dans le luxe.

Autour de ce lieu sacré, les Bouddhistes du monde entier ont construit des monastères extravagants, il y même une pagode de la paix d'un blanc étincelant bâtie par les Bouddhistes Japonais .

Le parc est immense, nous avons pris un vélo pour en faire le tour.

Quelle différence avec le bruit des temples Hindous, ici c'est le recueillement, une certaine philosophie, un code moral qui peut parler à chacun de nous.

Varanasi, c'est toute la spiritualité de l'Inde, c'est le Gange, le fleuve sacré de l'Inde, son eau vous lave de tous vos péchés, mourir ici c'est quitter son enveloppe charnelle et se libérer du cycle des réincarnations (grâce à une formule magique donnée par Shiva).

Nous avons longé les ghats, succession de marches descendant jusqu'au Gange, tout d'abord en bateau au lever du soleil, puis toute la journée à pied, nous avons observé, les bains rituels, les crémations, les exercices de yoga, les offrandes, les massages, la lessive, la baignade des buffles, les parties de cricket ou de cartes et le soir, la grande cérémonie très codifiée entre prière et offrande au Gange et à Shiva.

Et à côté de ce calme relatif, il y a la vieille ville, un concentré d'Inde, la théorie du chaos mise en application. On se demande comment cela fonctionne, on comprend que les Indiens fassent si souvent appel à la chance.

C'est la fin de notre voyage en Inde et il nous donne à réfléchir, nous en garderons des souvenirs indélébiles et parfois âpres. Comme toujours nous mesurons la chance d'être nés et de vivre en France, de vous avoir pour famille et amis.

Nous voici à Khajuraho, un ensemble de 85 temples dédiés à l'amour et à la passion, construits à l'époque médiévale par la dynastie issue de la passion du Dieu de la Lune pour une simple humaine. Ils ont été par la suite oubliés, envahis par la forêt, ce qui les a préservé de la destruction par les Musulmans, ils ont été redécouverts au XIXième siècle par les Anglais horrifiés par les sculptures érotiques. Ces sculptures ont fait la renommée de ce site mais ce serait dommage de s'en tenir à cet aspect. La statuaire est ici extraordinaire, dieux, déesses, guerriers, animaux, nymphes célestes et danseuses sensuelles tournées penchées, semblant danser, se succèdent, magnifiquement sculptés dans la pierre. Deux éléments reviennent en leitmotiv le corps féminin et les postures érotiques souvent complexes. L'union sexuelle des couples est identifiée aux forces de la nature, à l'union de Shiva et de Shakti, les énergies masculine et féminine et assurent une protection magique aux temples, ce qui leur a plutôt réussi.

Deux temples ont particulièrement retenu notre attention, celui dédié à Vishnou et celui dédié à Shiva, le plus grand, le plus beau des temples Hindous, son shikhara (flèche) de 31 m est orné d'une spirale formée de 84 répliques de lui même symbolisant le mont Kailash dans l'Himalaya où Shiva réside.

Deux animaux sont mis à l'honneur:

• Varaha, un sanglier impressionnant, haut de 1,5 m sur lequel est sculpté tout le panthéon des dieux hindous, c'est Vishnou descendu sur terre pour sauver les hommes.

• Nandi, le bœuf, long de 2,2m, monture de Shiva. Un souhait dit à son oreille a toutes les chances d'être réalisé par Shiva. Il y a toujours une légende, un conte mettant en scène les dieux Hindous, la mythologie Indienne est aussi riche que la Grecque .

PS: Un petit résumé sur l'Hindouisme se justifie à ce niveau.

De nos jours, l'Hindouisme comporte trois Dieux principaux, désigné sous le nom de Trimûrti , ce qui signifie "à trois visages", "à trois formes".

Brahmâ , le Créateur ,
Vishnu le Conservateur dont des émanations (Avatar) prennent naissance dans le monde humain lorsque ce dernier est gravement menacé, il y en a 10, nous avons déjà parlé du sanglier (cf message), Khrishna, le séducteur cher aux Hippies, Rama, le héros du Ramayana, nous parlerons du 9ième, Bouddha, au Népal, le 10ième est celui du futur qui aidera le monde à sortir de la crise actuelle.
Shiva , le Destructeur, qui procède aux transformations et aux changements nécessaires dans le monde,

...et les 300 millions d'autres dieux vénérés par les hindous.